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Fondée en 1665, Chambly est fière de son histoire. Aujourd'hui, avec près de 32 000 habitants, Chambly poursuit son développement durable et sa quête d'une qualité de vie optimale, tout en préservant ses trésors naturels et patrimoniaux. Découvrez cette histoire fascinante et plongez dans le passé grâce à une ligne du temps présentée par la Société d'histoire de la seigneurie de Chambly.
*Source : Décret de population pour 2025, Institut de la statistique du Québec
Augmenter la qualité de vie de ses résidents, en faisant accroître sa richesse collective par son développement socio-économique, dans le respect du développement durable du territoire.
L'intégrité implique de faire preuve de probité et d'honnêteté.
L'honneur exige de demeurer digne de ses fonctions. Elle implique la retenue et le respect du décorum, de même que l'obligation de ne pas agir de manière à faire perdre l'estime du public envers l'administration municipale.
Dans toute prise de décision ou analyse impliquant un ou des choix, la prudence commande, notamment, à tout employé de se renseigner suffisamment et d'évaluer les options possibles afin d'assumer les responsabilités qui lui incombent objectivement et avec discernement, dans l'intérêt public.
L'intérêt public implique de prendre des décisions pour le plus grand bien de la collectivité et non à l'avantage d'intérêts privés ou personnels au détriment de l'intérêt général de la population et de la Ville.
Le respect implique traiter les autres personnes avec égard et considération. La civilité implique faire montre courtoisie, politesse et savoir-vivre.
La civilité est un ensemble normes implicites ou explicites qui encadrent comportements favorisant relations harmonieuses productives bénéfice de tous les membres d’un groupe. Ces comportements font référence aux normes de respect, de politesse, de courtoisie, de savoir-vivre et de collaboration.
La loyauté exige de s'acquitter de ses fonctions dans l'intérêt fondamental de la Ville, avec objectivité et indépendance d'esprit. Elle implique de faire abstraction de ses intérêts personnels, conformément aux règles applicables.
L'équité implique de traiter toute personne de manière juste, objective, impartiale et sans discrimination.
Tout employé est tenu à la discrétion relativement à ce dont il a connaissance dans l'exercice de ses fonctions et doit respecter la confidentialité des informations confidentielles auxquelles il a accès. Il agit avec réserve dans ses actions ainsi que dans ses communications.
Tout employé exerce ses fonctions avec compétence et rigueur. Il maintient à jour les connaissances nécessaires à l'exercice de ses fonctions.
Dans l'exécution de ses fonctions, un employé doit prendre toutes les mesures raisonnables pour protéger sa santé, sa sécurité et son intégrité ainsi que celle de toute autre personne.
Le logo s’inspire des atouts naturels uniques de la municipalité et de l’élément majeur de son patrimoine bâti. Les dents représentent le fort, la courbe le mouvement des rapides et la ligne blanche, les chutes. Le bleu a été privilégié pour signifier l’importance des plans d’eau et le vert pour les nombreux espaces verts. Le caractère du logo exprime la stabilité et la sobriété.
Dans les années 1980, un rapprochement a été fait entre Chambly et Fréhel (France), notamment en raison de la similitude de leur site historique composé d'un fort militaire : le fort Chambly et le fort La Latte.
À la suite d’un accord entre les deux municipalités, un protocole d’amitié a été signé en septembre 1990. Les relations sont entretenues depuis ce temps, permettant notamment des échanges étudiants, pour des emplois d’été.
La commune de Fréhel fait partie du Canton de Matignon et de l’arrondissement de Dinan. Elle compte quelque 1 500 habitants et se transforme en lieu de villégiature en période estivale, atteignant une population de près de 15 000 personnes. Située sur un site exceptionnel de falaises entourées de landes à perte de vue, Fréhel offre l’un des plus impressionnants paysages de Bretagne.
À la suite du retrait de la mer de Champlain il y a environ 6 000 ans, des membres des Premières Nations s’installent sur les bords de la rivière Richelieu. On trouve des traces de leur présence remontant à environ 5 000 ans dans la région de Chambly.
En 1609, Samuel de Champlain accompagne une soixantaine d’Autochtones en direction du lac Champlain pour y attaquer les Iroquois. Arrivé au bassin de Chambly, il doit abandonner sa barque à cause du changement prononcé de la pente du cours d'eau, un saut « d’une grandissime raideur ». « L’entrée du saut est une manière de lac… fort poissonneux… tout ce dit pays est fort uni, rempli de forêts, vignes & noyers ». Avec deux volontaires français, il poursuit sa route à bord des canots autochtones.
Le régiment de Carignan-Salières arrive à Québec en juin 1665 pour contrer les attaques iroquoises contre la colonie française. Le capitaine Jacques de Chambly érige un fort de bois avec ses hommes aux pieds des rapides de la rivière Richelieu. Il est baptisé Saint-Louis en l’honneur du saint patron des rois de France.
Dès 1668, Jacques de Chambly, capitaine d’une compagnie du régiment de Carignan-Salières, soutient financièrement l’installation de premiers colons sur le territoire qui deviendra la seigneurie de Chambly. Il en obtiendra officiellement les titres de concession en octobre 1672. Frontenac dira de la maison du capitaine qu'elle forme la plus jolie habitation de Chambly.
À partir de 1687, les Iroquois reprennent les hostilités contre les habitants de Chambly qui se réfugient à Boucherville, La Prairie et Montréal ; très peu reviendront. Il faudra attendre la Grande Paix de Montréal (1701) et l’acquisition de la moitié de la seigneurie de Chambly par Jean-Baptiste Boucher de Niverville (1719) pour observer un accroissement constant de la population.
Devant la menace d’une invasion anglaise, le gouverneur ordonne la construction d’un fort de pierre à Chambly en remplacement de celui en bois. Les habitants de la région de Montréal y amènent le bois et la pierre nécessaires. La banlieue du roi, immense espace dégagé entourant le fort, est établie à cette occasion. Le fort, restauré, se dresse encore aujourd’hui sur le bord des rapides.
L'officier militaire François Hertel de la Fresnière partage sa seigneurie de Chambly entre ses enfants en 1714. Son fils aîné Zacharie reçoit ainsi la moitié située à l’ouest du Richelieu. Il cède cette portion (les villes actuelles de Chambly, Carignan et St-Basile-le-Grand) à Jean-Baptiste Boucher de Niverville en 1719 en échange d’une propriété à Boucherville. Ce dernier relance le peuplement de la partie ouest de la seigneurie.
La chapelle du fort Chambly sert d’église paroissiale jusqu’en 1739 alors que l’évêque de Québec autorise l’érection de la paroisse Saint-Joseph-de-Chambly et la construction d’une première église en bois sur un terrain donné par Jean-Baptiste Renaudet et son épouse Madeleine Ménard. L’église actuelle, érigée en 1881, est la quatrième sur ce site.
Louis Dazemard de Lusignan, commandant du fort Chambly, rend la place aux Anglais, plus nombreux, qui ont installé leurs canons pour l’assiéger. Une cinquantaine de soldats et une centaine de femmes et d’enfants sont faits prisonniers. Le fort est dorénavant occupé par des troupes britanniques.
Le major anglais John Stopford rend le fort Chambly à un petit détachement de rebelles américains appuyé d’un fort contingent de sympathisants canadiens, dont des habitants de Chambly. Les Américains abandonnent le fort le 17 juin 1775 devant la contre-attaque anglaise. Ils laissent dans le cimetière les corps de plusieurs soldats morts de la petite vérole, dont celui du général John Thomas.
Durant une nouvelle guerre avec les Américains, les Britanniques érigent un camp militaire sur la banlieue du roi. Plus de 40 bâtiments sont construits pour loger les soldats ainsi que les autres services nécessaires. Ces bâtiments sont réutilisés lors des rébellions des Patriotes (1837-1838) avant d’être vendus en 1876 pour laisser place à des maisons.
Les soldats britanniques, majoritairement anglicans, n’avaient pas de lieu de culte à leur disposition. La construction de l’église anglicane St. Stephen’s remédie à ce problème. Elle accueille aussi les nombreux citoyens anglophones de Chambly. Elle est le plus vieux bâtiment religieux de Chambly. Son importance architecturale et historique lui vaut une désignation patrimoniale.
Clément de Sabrevois de Bleury exploite les rapides dès les années 1740 pour opérer une scierie. Peu après 1800, Napier Burton construit un moulin à farine. Sept moulins occupent ce secteur en 1832, propriétés de Samuel Hatt qui les vend à Mahlon Willett un peu plus tard. Les produits de ce complexe voyagent hors des frontières. Le parc des Rapides occupe maintenant cet emplacement.
Entre le 14 juin et la fin du mois de septembre 1832, 135 résidents de Chambly décèdent du choléra. Une vingtaine de familles perdent ainsi entre deux et quatre membres. Le choléra réapparait en 1834 : du 22 juillet au 24 septembre, 40 résidents perdent la vie.
Des résidents de Chambly, dont le notaire René Boileau et le docteur Timothée Kimber, prennent le parti des Patriotes à cette époque. Près du fort, on trouve beaucoup de soldats britanniques pour réprimer ce mouvement. Un corps de Loyaux, surtout des anglophones, commandé par John Yule, est formé à Chambly.
En construction depuis 1831, avec une interruption entre 1835 et 1840, le canal de Chambly accueille le vapeur Quebec. Creusé au pic et à la pelle, ce canal contourne les rapides et permet au commerce entre le Canada et les États-Unis de s’épanouir. Il sert aujourd’hui à la navigation de plaisance.
La municipalité de paroisse de Saint-Joseph-de-Chambly est créée par le Gouvernement du Canada. Elle regroupe le territoire des actuelles villes de Chambly, Carignan et une partie de Saint-Basile-le-Grand. Son premier maire est Honoré Demers.
John Yule, homme d’affaires et seigneur de Chambly-Est, obtient en 1846 l’autorisation de construire un pont couvert à péage pour joindre le chemin de Chambly à la route menant vers Granby. Le pont actuel se situe près de l’emplacement de ce premier pont.
La portion de Chambly située à l’est du fort se détache du reste de la municipalité de comté de Chambly. Sa vocation plus industrielle et sa population plus anglophone créent des enjeux administratifs différents. Elle tire son nom de l’expression anglaise Chambly Cantonment, le camp militaire de Chambly. Son premier maire est John Yule.
La section à l’ouest de la municipalité de comté de Chambly, située le long des rives du bassin, devient la municipalité de village de Chambly-Bassin. Des cultivateurs, des négociants, des fonctionnaires, des hommes de plume et des éducateurs et éducatrices forment le noyau de ce village. Charles Gédéon Scheffer devient son premier maire.
Le premier train de la Montreal, Chambly & Sorel Railroad, dont le président est Stephen Thomas Willett, arrive à son terminus de Chambly en provenance de Longueuil. La voie ferrée relie Marieville, Farnham, Portland et Boston quelques années plus tard. Ce train sert au transport de matières premières, de produits finis et de passagers.
L’armée britannique ayant abandonné le camp militaire de Chambly depuis 1869, le terrain est séparé en lots vendus à l’encan. L’immense terrain ainsi libéré permet l’expansion des deux municipalités de Chambly. Le Gouvernement du Canada conserve seulement le fort et son cimetière ainsi que l’actuel parc des Ateliers près du canal.
Joseph Ostiguy, maire de Chambly-Bassin, fait construire une maison le long de la rue Bourgogne. Une vingtaine d’années plus tard, elle devient le magasin général Ostiguy & Fils. L’édifice s’allonge vers l’avant lorsqu’il devient l’usine de fausses semelles Bennett en 1943. La Ville de Chambly acquiert le bâtiment en 1988 pour y loger sa bibliothèque, puis depuis 2025, un espace muséal et le bureau d'accueil touristique.
Cette statue érigée devant l’hôtel de ville de Chambly représente Charles-Michel de Salaberry, vainqueur des Américains lors de la bataille de la rivière Châteauguay le 26 octobre 1813. Joseph-Octave Dion, premier conservateur du fort Chambly, organisa la souscription publique pour sa réalisation par le sculpteur renommé Louis-Philippe Hébert. Elle fait partie du Répertoire du patrimoine culturel du Québec depuis 2007.
Construite entre 1896 et 1899 du côté est de la rivière Richelieu, cette usine hydro-électrique alimente principalement la ville de Montréal. La pression de l’eau cause des dommages à la digue en 1902, mais le tout est réparé et la production reprend rapidement. La centrale est désaffectée en 1952.
En ce Vendredi saint, les glaces emportent le pont de chemin de fer passant de Chambly à Richelieu, pourtant reconstruit depuis peu. Les débris du pont emportent deux arcades du pont Yule, celui des voitures, un peu plus loin sur la rivière. La centrale électrique de Richelieu résiste à cette débâcle.
Construite entre 1912 et 1916, la mairie de Chambly a d’abord servi d’hôtel de ville pour la municipalité de Chambly-Bassin. Elle a abrité d’autres usages tels que le logement du contremaître des travaux publics, le poste de police et le bureau de poste. Elle a été citée immeuble patrimonial par la Ville, en 2006.
Ce bâtiment construit en 1931 se démarque par sa tour à boyaux recouverte de bardeaux d’amiante hexagonaux. Au début des années 1980, l’édifice change de vocation pour y accueillir le Conseil économique Chambly-Carignan-Richelieu et divers organismes communautaires. En 2006, l’édifice est cité immeuble patrimonial par la Ville de Chambly.
Cet édifice a été construit en 1931 pour y loger la mairie et les services municipaux de Chambly-Canton. En 1938, on construit une tour à boyaux et la caserne s’y ajoute. En 1984, l’édifice est vendu à des fins commerciales. La Ville de Chambly redevient propriétaire en 2000 pour y loger des organismes communautaires.
Une crue subite des eaux de la rivière Richelieu remplit les rues de Chambly de blocs de glace, isolant des maisons et coupant la route vers Saint-Jean-sur-Richelieu. La centrale hydro-électrique de Richelieu est menacée par les glaces. Le journal La Patrie du 20 mars 1936 publie quelques photos de cet événement.
La municipalité de village de Chambly-Canton prend le titre de ville de Fort-Chambly, le fort étant situé sur son territoire. Son premier maire, qui préside à ce changement de nom, est Paul Saint-Onge. La nouvelle ville compte alors plus de 1 600 habitants.
La municipalité de village de Chambly-Bassin prend le titre de ville de Chambly, abandonnant ainsi la désignation géographique. Son premier maire Léo Lareau préside au changement de nom. La nouvelle ville compte alors plus de 2 200 habitants.
Dès 1964, un comité formé de représentants de Chambly, Fort-Chambly et la paroisse de Chambly (Carignan) est formé sous la présidence de Robert Lebel pour étudier la fusion recommandée par le ministre des Affaires municipales, Pierre Laporte. Cette fusion est approuvée en 1965 entre Chambly et Fort-Chambly seulement. Le premier maire est Gervais Désourdy.
La cité de Chambly compte presque 11 000 habitants, pratiquement le double de sa population de 1961. Ce boom démographique amène le développement de nouveaux quartiers principalement dans le secteur de Chambly-Bassin tel Chambly-Ouest, Parkwood et Longwood. Ces nouveaux quartiers se démarquent par leur architecture banlieusarde.
En 1968, le maire Robert Frigon émet le projet de construire un aréna. En 1971, un règlement est adopté pour le montant de 400 000 $. Un contrat est signé avec l’entreprise Julien Toulouse inc. L’échevin Julien Lachapelle chapeaute les travaux. L’amphithéâtre mesure 130 par 235 pieds et peut recevoir 800 spectateurs.
Le centre culturel, composé d’une salle multifonctions et d’une bibliothèque, voit le jour après avoir été mis en branle au début des années 2010. Le consortium composé d’Atelier TAG et Jodoin Lamarre architectes avait remporté le concours d’architecture en octobre 2016.
La Ville de Chambly commémore la disparition d’une maison bicentenaire, celle du notaire patriote René Boileau, par un jardin public bâti sur le site. Inspiré du document historique : Journal de mon jardin, par René Boileau père. Le projet, résultat d’un concours de budget participatif a été initié par l'idée de la citoyenne Karine Boulanger.
Équipe de recherche et de rédaction :