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Nos trucs et conseils pour vous aider à aménager votre extérieur de façon durable… et verte !
Adoptez un paysage durable pour la saison estivale en évitant d’utiliser de l’engrais et d’arroser votre pelouse – on laisse la biodiversité faire son œuvre !
Plantez des fleurs mellifères (qui produisent du miel) : cosmos, monardes, rudbeckies, échinacées, nigelles, coquelicots, achillés millefeuilles, zinnias, etc., question de bien accueillir l’ensemble des pollinisateurs !
Avant d’installer une nouvelle pelouse, il est essentiel d’évaluer l’ensoleillement du terrain. Le gazon nécessite généralement entre 4 et 6 heures de soleil par jour pour bien pousser. Les zones fortement ombragées, comme le pied des grands arbres, ne favorisent pas sa croissance et devraient être aménagées autrement.
Si votre sol est de bonne qualité, il peut être conservé tel quel. Un sol de qualité moyenne peut nécessiter l’ajout de terre ou de compost, tandis qu’un sol pauvre devra être enrichi d’une couche de 12 à 15 cm (après tassement) de terre végétale pour assurer une implantation optimale.
Maintenez le sol humide durant les deux premières semaines suivant l’installation. Un permis d’arrosage pour nouvelle pelouse est requis et peut être obtenu auprès du Service de l’urbanisme, de l’environnement et du développement économique. La première tonte peut être réalisée lorsque le gazon atteint 10 cm de hauteur.
Nettoyage printanier : À la fin de l’hiver, ratissez la pelouse pour retirer les brins d’herbe jaunis et les feuilles mortes. Faites cette opération sur un sol sec, ni gelé ni détrempé. Ensuite, ensemencez les zones dégarnies avec un mélange de graminées.
Aération du sol : Lorsque le sol devient compact, passez un aérateur mécanique sur une pelouse humide à l’automne. Laissez les carottes de terre sur place et brisez-les avec un râteau.
Terreautage : Cette technique consiste à ajouter une fine couche (moins de 1 cm) de terreau sur la pelouse après aération. Selon la nature de votre sol, mélangez compost à faible teneur en phosphore, terre à jardin et mousse de tourbe. Vous pouvez également ensemencer après le terreautage si nécessaire.
Fertilisation naturelle : Limitez l’usage des fertilisants chimiques et privilégiez l’herbicyclage et le feuillicyclage, qui couvrent environ 30 % des besoins nutritifs de la pelouse. Si un apport supplémentaire est requis, optez pour des engrais naturels et évaluez les besoins en fertilisants pour éviter le ruissellement.
Arrosage : Une pelouse nécessite environ 2,5 cm d’eau par semaine, une quantité généralement fournie par les précipitations au Québec. En cas de sécheresse prolongée, un arrosage hebdomadaire en profondeur est recommandé, en respectant la réglementation municipale. En période d’interdiction d’arrosage, le jaunissement du gazon est normal : la pelouse entre en dormance et redevient verte avec le retour des pluies.
Printemps (première tonte) | Fin printemps et durant l'été | Période de sécheresse | Automne (dernière tonte) |
5 cm | Entre 8 et 10 cm | Éviter la tonte | 5 cm |
Tondre à ces hauteurs optimise la résistance de la pelouse à la sécheresse et aux espèces envahissantes, tout en favorisant un bon enracinement et un taux d’humidité adéquat.
Pensez à intégrer différentes variétés lors de la planification de votre terrain. Certaines alternatives au gazon nécessitent moins d’entretien, d’eau et de fertilisants. Ces couvre-sols sont particulièrement adaptés aux zones ombragées ou difficiles d’accès avec une tondeuse. En plus de leur côté pratique, ils ajoutent une diversité esthétique à votre aménagement paysager.
L’herbicyclage et le feuillicyclage sont des façons simples et économiques de diminuer la quantité de matières organiques à traiter par la Ville, de même que les coûts de traitement. Pour ce faire, il suffit de laisser l’herbe coupée sur la pelouse au moment de la tonte ou de déchiqueter les feuilles tombées au sol au lieu de les ramasser. Les micro-organismes présents dans le sol décomposent les rognures de gazon et les feuilles dans les 48 heures suivant la tonte. Dans le cas d’un très grand volume de feuilles, celles-ci peuvent aussi servir de paillis sous les arbres.
Tondeuse idéale à utiliser : la déchiqueteuse
La majorité des tondeuses sur le marché peuvent effectuer le déchiquetage. À défaut d’avoir cette option, il est possible de passer à nouveau sur les brindilles coupées ou de passer plusieurs fois sur les feuilles afin d’obtenir un résultat similaire.
Il est également possible de transformer une tondeuse en changeant la lame et en fermant sa sortie, mais il est très important de vérifier d’abord auprès du détaillant si le modèle se prête à ce type de transformation.
En plus d’enjoliver le paysage, la présence des arbres en milieu urbain procure de nombreux avantages :
Il est nécessaire d’identifier la raison pour laquelle on désire planter un arbre (obtenir de l’ombre, des fruits, ajouter de la couleur ou obtenir une protection contre le vent et les regards indiscrets). On doit ensuite déterminer l’endroit où il sera planté et voir s’il y a suffisamment d’espace pour un grand arbre ou juste assez pour un petit. Il faut considérer les fils électriques, les infrastructures souterraines et prendre en considération les essences proscrites par la Ville.
Un aménagement durable est composé d’une variété de plantes indigènes ou adaptées aux conditions (climat, type de sol, conditions d’ensoleillement) du milieu dans lequel elles sont implantées. Il requiert très peu d’entretien, parce qu’il a été aménagé ou a été entretenu de manière respectueuse de l’environnement, ou les deux.
L’aménagement paysager devrait idéalement comprendre plusieurs strates végétales :
On y favorise également la présence d’une pelouse mixte, comptant plus d’une espèce de graminées, de même que la présence de plantes à floraisons différentes, fournissant ainsi aux pollinisateurs de quoi butiner tout au long de leur période d’activité.
La diversité de l’aménagement rend celui-ci plus résistant à la sécheresse, aux maladies et aux infestations.
L’eau de ruissellement désigne le surplus d’eau qui n’a pas réussi à s’infiltrer dans le sol et s’égoutte à la surface du sol en suivant les pentes naturelles de terrain. Dans un milieu naturel, environ 10 % de l’eau provenant des précipitations ruissellent en surface. En milieu urbanisé, ce taux se situe à 75 %. Pour cette raison, il est important de maintenir une bande riveraine bien végétalisée qui filtrera adéquatement cette eau.
La végétalisation des bandes riveraines est un élément important au maintien et à l’amélioration de la qualité de l’eau. Une bande riveraine adéquate permet de :
Une bande riveraine végétalisée peut aussi avoir des impacts socioéconomiques positifs, tels que :
Avant de végétaliser une bande riveraine, il faut connaître les caractéristiques du milieu : la présence ou non d’espèces envahissantes, les plantes déjà présentes, la pente, la position de la ligne des hautes eaux, le type de sol, l’érosion ou non des berges, etc. L’identification de ces particularités permet ensuite de déterminer les plantes les mieux adaptées au projet.
Pour revégétaliser une berge, il est intéressant de créer des aménagements qui reproduisent la végétation indigène déjà présente aux alentours du cours d’eau ou de choisir des espèces indigènes, bien adaptées au milieu.
Choisir des plantes convenant à la rive en considérant notamment leur rusticité, leur implantation en fonction de la pente du terrain, l’emplacement, le type de sol et l’ensoleillement. Les plantes indigènes sont recommandées parce qu’elles sont généralement bien adaptées aux conditions locales et qu’elles permettent de maintenir le caractère naturel du milieu riverain.
Pour plus d’information sur le choix des végétaux : répertoire des végétaux recommandés pour la végétalisation des bandes riveraines du Québec.
La création d’un espace incluant différentes strates de végétaux (arbres, herbacées, arbustes) permet aux racines de s’étendre à diverses profondeurs, assurant une meilleure filtration des sédiments et une stabilisation du sol. Cela atténue également le vent et crée des zones d’ombrage.
Pour implanter un arbre, il est vivement recommandé de tenir compte de la taille de celui-ci et de le planter sur le replat du talus en laissant l’espace suffisant pour qu’il demeure stable à maturité. Autrement, cela pourrait causer des décrochements de talus et créer de l’érosion.
Une importante proportion d’engrais ajoutés n’est pas absorbée par les aménagements visés et finit par se retrouver dans les cours d’eau, par ruissellement. Le choix d’espèces végétales nécessitant un minimum d’entretien permet de limiter l’enrichissement accru du sol et du plan d’eau, prévenant ainsi la croissance d’algues indésirables.
Guide - Aménagement et techniques de restauration des bandes riveraines
Guide - Plantation et entretien d’une bande riveraine
Toutes les actions réduisant le ruissellement de contaminants et de matières en suspension dans les cours d’eau environnants permettent de limiter leur contamination. Il est possible de :
Consultez la réglementation municipale en vigueur pour vous assurer de la conformité de votre projet.
Le compost est le produit de la décomposition contrôlée de matières organiques, en présence d’oxygène. C’est un moyen simple et écologique de se défaire de ses matières organiques, tout en obtenant un produit naturel pour enrichir la terre et nourrir les plantes, à portée de main!
Informations et matières à composter
Puisque les matières humides produisent de fortes odeurs de décomposition, il faut alterner les couches de matières humides et sèches, en terminant toujours par une couche de matières sèches sur le dessus. Plus on ajoute de matières sèches, moins il y a de risques d’odeurs. Cependant, une trop grande quantité de matières sèches ralentit le processus de compostage. Il est recommandé de démarrer le compost en utilisant 50 % de résidus humides et 50 % de résidus secs et d'ajuster cette proportion en cas d’odeurs.
Le compost doit être comme une éponge essorée, humide au toucher, mais ne laissant pas échapper d’eau quand on le presse. Un tas trop sec provoque un ralentissement de l’activité des bactéries aérobies, tandis qu’un excès empêche l’air de circuler.
L’aération du tas de compost favorise la multiplication des bactéries aérobies qui décomposent la matière organique. Plus le tas est aéré, plus le processus de compostage est rapide. Le manque d’air favorise l’apparition de bactéries anaérobies, productrices d’odeurs désagréables, semblables à celles des œufs pourris.
Il est possible de faire pénétrer l’air dans un tas de compost :
Certains signes peuvent indiquer que le tas n’est pas suffisamment aéré. Ces signes comprennent :
Le processus de compostage peut prendre entre un mois et deux ans, selon le temps et l’énergie investis. La nature peut faire le boulot seule en deux ans, mais en favorisant l’aération et en maintenant l’humidité, le compost sera prêt plus rapidement.
Le compost est prêt à être utilisé lorsque vous ne reconnaissez plus les matières qui y ont été déposées. Pour un compost homogène, on doit le tamiser et réutiliser les éléments trop grossiers pour commencer un nouveau tas.
Vous souhaitez composter à la maison, mais ne savez pas quel type de composteur vous procurer pour répondre à vos besoins ?
Pour vous éclairer, gardez en tête :
Si vous êtes bricoleur, il est également possible de fabriquer votre propre composteur en utilisant des matériaux que vous avez déjà à la maison (planches, palettes, grillage, tôle, seaux, barils, poubelles, etc.).
En règle générale, un bon composteur doit :
Il existe de nombreux tutoriels disponibles en ligne sur la fabrication de composteurs domestiques. N’hésitez pas à vous en inspirer.
Le jardin communautaire de Chambly est un espace de rencontre, de partage et de culture durable, accessible à tous les citoyens. Que vous soyez jardinier débutant ou passionné d’horticulture, cet espace vous permet de cultiver vos propres fruits, légumes et herbes dans un environnement convivial et respectueux de la nature. Sa gestion est confiée à la Société d’horticulture et d’écologie de Chambly-Richelieu. La location des jardinets est offerte en priorité aux résidents de la ville de Chambly et toute demande de réservation ou d’information doit être transmise à shecrc@gmail.com.
Service de l’urbanisme, de l’environnement et développement économique
Courriel : environnement@ville.chambly.qc.ca
Téléphone : 450 658-8788